Petit retour en arrière (gros retour en arrière plutôt). Mon premier contact avec les logiciels libres a eu lieu en 1998, avec une distribution Linux Kheops (offerte dans le magazine Windows News !). Afterstep ou Window Maker faisaient partie des rares environnements de bureau disponibles à l’époque, et c’est là que j’ai trouvé KDE sur internet (alors en version 0.8). Ce fut l’occasion de mes premières (et difficiles) compilations, et j’ai sacrément appris à cette occasion. Rapidement, j’ai voulu en retour offrir du temps au projet, et n’étant pas spécialement développeur, la traduction m’est apparue un bon moyen de faire avancer le projet. J’ai rejoint l’équipe de traduction de KDE en 1999 pour y traduire quelques applications et documentations, et en 2001, j’ai repris la coordination de la traduction des documentations.
J’ai énormément appris pendant ces années. D’abord sur le plan technique, car il a bien fallu comprendre comment étaient structurées les documentations (XML/Docbook), et quels sont les outils utilisés pour la traduction. J’ai appris à me servir de logiciels de suivi de version (cvs, puis subversion et enfin git). Mais surtout j’ai énormément appris en grammaire et orthographe. La traduction de documentation en particulier, puis la relecture de traductions écrites par d’autres m’ont obligées à être sacrément rigoureux. Mon livre de chevet a été le dictionnaire des difficultés du français d’aujourd’hui, publié en 2001. Encore aujourd’hui, je retourne souvent dans ce bouquin quand j’ai un doute sur une écriture ou un accord en particulier.
J’ai pris énormément de plaisir à travailler pour ce projet. J’ai beaucoup de monde à remercier : Laurent, Sébastien pour m’avoir mis le pied à l’étrier lorsque j’ai repris la coordination des documentations, et tous les traducteurs avec qui j’ai échangé pendant ces quinze années, en particuliers ceux de la première heure (Gérard, Joëlle, Laurent, François-Xavier, Anne-Marie, Yves, Gilles, et tous les autres). Merci donc à tous, c’était vraiment sympa.
Un grand merci, et beaucoup de courage également à Vincent, qui mène seul la barque actuellement, que ce soit pour la traduction des applications ou des documentations. J’espère que de nombreuses forces vives vont rapidement rejoindre l’équipe. Un jour peut-être, si je retrouve du temps, je reviendrai vous filer un petit coup de main.