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C'est déjà ma 9e mission à l'observatoire du Mont Wilson. À force, on s'y sent un peu comme à la maison, on retrouve nos petites habitudes sur place, nottre cottage (c'est pas le grand luxe, mais on y vient bien quand même), ma petite chambre de 2.5m × 2.5m × 2.5m (en fait, je dors dans un cube !). Mais tout ne se passe pas comme prévu…
Six nuits. Jamais on n'avait eu autant de temps télescope de nuit lors de nos différentes mission à l'observatoire. Et on en a bien eu besoin, parce que sur le ciel, rien n'est jamais facile, entre les nuages, les vents d'altitude, les problèmes techniques, etc. Est-ce que nos six nuits auront suffi à obtenir des résultats sur le ciel ?
Une semaine, c'est le temps qu'il nous faut pour installer notre expérience et faire tous les alignements. Sur le principe, c'est assez basique : dans chaque télescope, on place une fibre optique au foyer, et à l'autre bout des deux fibres, on mélange les faisceaux collectés par chaque télescope. Et voilà ! Sauf que dans la pratique, c'est un peu (beaucoup) plus compliqué. Alors on y va, étape par étape, de l'étoile jusqu'à notre détecteur. Accrochez-vous, on y va…
Début de mission nomimal. Tout se passe bien pour une fois. Pas de covid, pas d'incendie, pas d'ours ni de mauvais temps de prévu ! Profitons-en. Dans ce billet, je vous présente brièvement le site sur lequel nous allons faire notre mission, quelques éléments sur nos objectifs, et comment ça va se passer. C'est parti !
Très heureux de pouvoir participer à cette nouvelle mission. Les objectifs scientifiques sont nombreux, et primordiaux pour notre activité de recherche. Lors de la mission précédente, on a pu faire pas mal de choses, notamment installer les fibres optiques entre les deux télescopes Sud1 et Sud2 pour transporter la lumière du laser. Mais sur les expériences scientifiques à proprement parler, on n'a pas pu vraiment avancer à cause de cette satanée covid. Autant vous dire que le programme est ultra chargé.
C’était un des objectifs de la mission de cette année : connecter un des télescopes du réseau CHARA avec la station de recombinaison des faisceaux, en passant par une fibre optique plutôt que par les tubes sous vide qu’il y a actuellement. Et ça a été un des moments les plus funs de la mission !
Si vous faites de l’astronomie amateur, et en particulier si vous faites de la photo astro, vous savez qu’on se retrouve vite avec un paquet de câbles en tout genre, et qui n’ont qu’une envie, s’emmêler et faire des nœuds dès que le télescope va tourner pour viser un nouvel objet. Pour les télescopes du réseau CHARA, c’est pareil, sauf qu’il y a vraiment un sacré paquet de câbles, et qu’il faut gérer tout ça.
Déroulement de mission parfait jusqu’à maintenant. Pas d’incendie à l’horizon (on est en vigilance incendie tout de même), pas de crotales, ni de tremblement de Terre, et les ours ont l’air de nous laisser tranquilles. Du coup on peut faire notre travail dans de bonnes conditions ! Je vais profiter de ce billet pour remettre un peu tout ça dans son contexte, et parler (un peu) physique et de nos objectifs sur place. Pas de panique, je vais rester très synthétique. Il n’y aura même pas d’équations !
Il est 4h du matin, et je ne peux plus dormir à cause du décalage horaire. Pas grave, j’en profite pour rédiger ce billet, mon blog commençait à prendre la poussière ! Dans quelques heures, le Soleil va se lever, et nous allons débuter notre deuxième journée de travail à l’observatoire du Mont Wilson. Jusqu’ici, tout se déroule parfaitement.
Depuis 2013 que l’on va tous les ans en mission à l’observatoire du Mont Wilson, nous espérions à chaque vol retour vers la France voir enfin des aurores boréales. À chaque fois, nous n’avions rien vu. Voici donc quelques photos des aurores. Les meilleures en fait. Les autres photos étaient soit floues parce que l’avion a légèrement bougé, soit peu lumineuses. Les aurores, ça évolue sacrément vite avec le temps !
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