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C’était un des objectifs de la mission de cette année : connecter un des télescopes du réseau CHARA avec la station de recombinaison des faisceaux, en passant par une fibre optique plutôt que par les tubes sous vide qu’il y a actuellement. Et ça a été un des moments les plus funs de la mission !
Si vous faites de l’astronomie amateur, et en particulier si vous faites de la photo astro, vous savez qu’on se retrouve vite avec un paquet de câbles en tout genre, et qui n’ont qu’une envie, s’emmêler et faire des nœuds dès que le télescope va tourner pour viser un nouvel objet. Pour les télescopes du réseau CHARA, c’est pareil, sauf qu’il y a vraiment un sacré paquet de câbles, et qu’il faut gérer tout ça.
Déroulement de mission parfait jusqu’à maintenant. Pas d’incendie à l’horizon (on est en vigilance incendie tout de même), pas de crotales, ni de tremblement de Terre, et les ours ont l’air de nous laisser tranquilles. Du coup on peut faire notre travail dans de bonnes conditions ! Je vais profiter de ce billet pour remettre un peu tout ça dans son contexte, et parler (un peu) physique et de nos objectifs sur place. Pas de panique, je vais rester très synthétique. Il n’y aura même pas d’équations !
Il est 4h du matin, et je ne peux plus dormir à cause du décalage horaire. Pas grave, j’en profite pour rédiger ce billet, mon blog commençait à prendre la poussière ! Dans quelques heures, le Soleil va se lever, et nous allons débuter notre deuxième journée de travail à l’observatoire du Mont Wilson. Jusqu’ici, tout se déroule parfaitement.
Il est un objet qui traverse notre ciel depuis 2010, et qui est beaucoup plus original que l’ISS. Il s’agit de la navette militaire américaine X37-B. Cette navette ressemble un peu aux navettes spatiales de la NASA, mais avec des dimensions bien plus modestes (environ 8 m de long et 5 m d’envergure), et n’emporte pas d’équipage. Ça ressemble donc plus à un gros drone, capable de se placer en orbite basse (environ 400km d’altitude), puis d’effectuer une rentrée atmosphérique, et enfin un atterrissage automatisé.
J’ai développé une petite animation pour mes étudiants de l’IUT illustrant le fonctionnement d’un laser à gaz avec une cavité Fabry-Pérot. C’est écrit en langage Processing, et c’est sous licence libre (GNU GPL3). Cette animation permet de montrer les différentes interactions lumière − matière mises en jeu (absorption, émission spontanée, émission stimulée), le rôle de la cavité laser, l’influence de la puissance de pompage et des coefficients de réflexion des miroirs sur la puissance émise par le laser.
Voila, c’est fini, j’arrête toute participation à la traduction de l’environnement de bureau KDE. Je suis désinscrit de toutes les listes de discussion, et mon adresse kde.org a été supprimée. Non pas que je parte fâché. C’est juste qu’avec le temps, et particulièrement ces deux dernières années, j’ai une vie perso et pro bien remplie, et la motivation pour les traductions n’était plus au rendez-vous.
Depuis 2013 que l’on va tous les ans en mission à l’observatoire du Mont Wilson, nous espérions à chaque vol retour vers la France voir enfin des aurores boréales. À chaque fois, nous n’avions rien vu. Voici donc quelques photos des aurores. Les meilleures en fait. Les autres photos étaient soit floues parce que l’avion a légèrement bougé, soit peu lumineuses. Les aurores, ça évolue sacrément vite avec le temps !
Le titre de ce billet de blog sonne comme le célèbre titre de Jean-louis Aubert :
Voilà, c’est fini
Aujourd’hui ou demain c’est l’moment ou jamais
Peut être après demain je te retrouverai
Mais c’est fini…hum, c’est fini
Fin de ma cinquième mission à …
Petit point rapide après trois jours de manips. D’abord, ça fait du bien de maniper, c’est quand même pour ça qu’on est venus. On avait initialement trois nuits d’observation de prévues. La première nuit a été annulée, l’observatoire venait juste de rouvrir suite à l …